Beyries

À 10km d'Amou, à 70km de la côte Atlantique d'un côté, des Pyrénées de l'autre, la commune de Beyries est séparée, à égale distance, de deux rivières : le Luy de France et le Luy du Béarn.

Beyries a une histoire ancienne particulièrement riche. L’Église du 13^ème siècle, fait toujours résonner sa cloche midis et soirs, classée objet historique ! Lors d'un baptême ou d'un mariage, le sonneur, perché sur une échelle, frappe la cloche avec deux galets du Gave, selon un rythme dont il a le secret.

Le Château, certainement de la même époque, a été classé à l'inventaire des monuments historiques. Depuis la nuit des temps, il fut occupé par des seigneurs, qui avaient tous les droits sur les pauvres serfs maintenus dans la misère. Ainsi, Crabos, le dernier seigneur de Beyries, fut assassiné, après la révolution, sur un chemin appelé : "La Côte Rouge".

Le chemin de St-Jacques de Compostelle, voie de Vézelay, traverse Beyries. C'est ainsi que des pèlerins passent la nuit dans le refuge que la commune met à leur disposition. Après avoir parcouru environ 1000km, ils n'atteindront leur but qu'en parcourant encore 800 ou 900 km...!

Petite commune de 430 hectares, la démographie y est en pleine croissance, des travaux importants ont été effectués : construction de 2 logements communaux, aménagement du bourg, parking et place de la mairie. L'axe routier, le plus important du canton par son trafic intense permet un accès rapide aux villes les plus proches : Orthez et Hagetmau, Mont de Marsan, Dax et Pau à 40 km, l'aéroport de Pau-Uzein à 35 minutes, le T.G.V. et l'autoroute à tout juste 15 minutes.

À Beyries, l'écologie n'est pas un vain mot : 5 maisons en bois et une maison en paille font partie de l'habitat. On aperçoit ici et là, des panneaux photovoltaïques sur certains toits. L'agriculture est le secteur économique le plus important.

Le Comité des Fêtes et l'ACCA, chacun dans sa compétence, animent le village.

Un repas est offert, annuellement, aux ainés.